7. DU FLASH EXTERNE AU FLASH INTÉGRÉ AUTOMATIQUE

Au début des années 1990, l’informatique progresse, mais les premiers appareils photographiques numériques restent complexes, chers et peu autonomes. Le Kodak DCS 100, lancé en 1991, doit être relié à un disque dur externe porté en bandoulière et ne possède pas de flash intégré. Peu à peu, les appareils deviennent plus compacts et plus faciles à utiliser. En 1994, le Nikon N90 DCS 420c, basé sur un reflex argentique, permet d’ajouter un flash électronique externe, dans la continuité des pratiques précédentes. En 2000, le Canon EOS D30 marque un tournant : plus léger, plus abordable et équipé d’un flash escamotable automatique, il ouvre la voie au reflex numérique grand public. Ce type de flash intégré facilite les prises de vue dans des conditions de lumière changeantes. L’évolution s’accélère dans les années 2000, jusqu’à l’arrivée du smartphone, qui transforme en profondeur la manière de photographier.

OBJETS À REPÉRER
Dans la vitrine :
Les premiers appareils numériques 1990

1 – Kodak DCS 100 (Digital Camera System) construit sur un Nikon F3, 1991

Parmi les tout premiers appareils photographiques numériques commercialisés, le DCS 100 utilise les flashes externes du Nikon F3, notamment les modèles au xénon avec mesure TTL. Cette technologie permet un éclairage précis, contrôlé automatiquement à travers l’objectif.

OBJETS À REPÉRER
Dans la vitrine :
1995 le numérique pour tous

1 – Appareil reflex, Canon EOS D30, 2000

Avec cet appareil doté d’un capteur Complementary Metal-Oxide Semiconductor (CMOS) de 3,25 mégapixels, le prix des reflex numériques diminue et devient enfin accessible aux photographes moins fortunés et à un public amateur exigeant. Il intègre également un flash escamotable automatique qui facilite les prises de vue.

dans Flash et lumière artificielle