1. LES PRÉMISSES : LUMIÈRE NATURELLE ET PREMIÈRES SOURCES ARTIFICIELLES

Aux débuts de la photographie, les photographes s’en remettent entièrement à la lumière du jour. Les studios sont souvent équipés de grandes verrières ou de fenêtres orientées au nord, afin de bénéficier d’une lumière constante et diffuse. Introduites dès le milieu du XIXe siècle, les lampes à arc produisent une lumière très intense grâce à un arc électrique formé entre deux baguettes de charbon. Elles sont expérimentées dans certains studios professionnels, notamment pour le portrait, mais restent rares, car elles sont difficiles à contrôler, bruyantes et dangereuses (chaleur, étincelles). Ces lampes sont surtout utilisées pour des démonstrations publiques, dans les lanternes de projection, ou encore dans des contextes spécifiques comme la photographie scientifique ou en conditions de très faible lumière.

 

OBJET À REPÉRER
Dans la vitrine :
Les équipements des premiers photographes

9 – Lampe à arc pour l’éclairage électrique, vers 1890

Cette lampe fonctionne selon le principe suivant : deux baguettes de charbon, reliées aux pôles d’une source électrique, sont placées à quelques millimètres l’une en face de l’autre. Un arc électrique s’amorce alors entre elles, produisant une lumière intense qui se maintient tant que la distance entre les charbons reste constante. Un mécanisme permet d’avancer progressivement les baguettes au fur et à mesure de leur combustion.

dans Flash et lumière artificielle