Reproduction et impression

Dès la fin du 19e siècle, tant les progrès faits dans le domaine de la photographie que celui de l’imprimerie permettent enfin de reproduire directement une image photographique dans un imprimé. Nombreux sont alors les magazines illustrés à voir le jour.

Dès les années 1880, le procédé de la phototypie permet une impression de qualité de la photographie en grande quantité. Le tirage doit être collé dans les pages du livre prévues à cet effet. L’héliogravure, très beau procédé nécessitant l’impression sur un papier spécial, est utilisée pour des livres d’art.

Dès 1890, la similigravure va enfin permettre l’association image-texte sur un même document, ouvrant la voie à une importante production d’ouvrages et magazines illustrés. L’image originale doit devenir une image tramée, formée de points de trame de taille variable selon la densité de ton à restituer. Celle-ci sera copiée sur une plaque métallique où chaque point sera transformé en relief destiné à recevoir l’encre d’impression. Ainsi la photographie a intégré le texte et la page peut s’imprimer en un seul passage.

Des bancs de reproduction prévus pour la copie photographique des documents jusqu’aux plus grandes tailles ont été mis au point, avec éclairage adapté, le document à reproduire devant bénéficier d’une excellente lumière, parfaitement uniforme. Si l’on préconisait au départ la lumière naturelle pour cette opération, la lampe à arc a été par la suite couramment utilisée.

Illustration:
Vue macroscopique d’une trame typographique.(MSAP / collections iconographiques).